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Naissance d'une passion

Roman, éditions du Seuil, 1985

La critique  :

« Un roman complet, achevé, maîtrisé d'un bout à l'autre. Naissance d'une passion impose le silence. Il s'agit de plus et mieux que d'un roman réussi : il s'agit, je pèse mes mots, d'un grand livre, de ceux qu'on referme avec tristesse, dont on sort légèrement chaviré, qui laissent dans la mémoire une marque durable. » Michel Del Castillo, Sud-Ouest .
« Connaît-on plus moral qu'un romancier, fût-il aussi porté que celui-là sur les amours coupables et les privautés interdites ? Tôt ou tard, c'est toujours lui qui fait vivre sa famille... » Matthieu Galey, L'Express.
« Quel beau livre ! Une page, une autre, prises au hasard, et l'évidence s'impose : nous avons affaire à un écrivain. » François Nourissier, Le Figaro Magazine.
« Tout cela nous est conté avec infiniment de nuances, sans qu'aucun manichéisme n'aiguise inutilement la cruauté ni n'affadisse la tendresse d'un livre où la douleur même a comme la saveur paradoxale de la joie. Celle qui s'exprime ici ne condamne personne, si elle juge tout le monde : les mots, pour elle, sont porteurs d'acquittement...Le plus surprenants, c'est qu'en tenant des propos si graves, l'écrivain jamais ne pèse ni ne se départ de son charme. Le secret d'une telle réussite ? Il porte un nom qui n'est plus à la mode : le style. » Pierre Mertens, Le Soir.
« Je ne sais pas s'il y a cette saison un roman qui égale celui-ci en violence jugulée de mots arrondis. Naissance d'une passion est un livre à contre-temps, à contre-courant, subversif et véridique, délirant et travaillé. Un cri d'effroi qui se fait prouesse de style. Comme Mauriac, Braudeau doit penser qu'un écrivain est un homme qui a conscience que chaque minute nous tue et qui se regarde mourir ». Geneviève Brisac, Le Monde .
« Braudeau délivre le roman familial de tout complexe. Il lui fait les poches, le pervertit et, en toute humidité, creuse le pedigree jusqu'à l'os, puis lui fausse compagnie. Il n'en faut pas davantage pour signer un livre éblouissant, d'une pureté perverse, avec un talent rebelle à toute parenté hexagonale. Toute l'alchimie d'un regard, noble et sentimental. Superbe héritage de papier au seuil de la quarantaine. » Patrice Delbourg, L'Événement du jeudi.

La couverture de la première édition
-> Résumé
-> Ce que j'en pense aujourd'hui
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