Résumé  :

Ce cinquième roman, écrit à la première personne, n'est pas pour autant une autobiographie scrupuleuse. Même si le narrateur, Axel, celui qui dit « je », m'est proche par bien des aspects, son pseudo-récit commence alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère et observe le monde des déjà-nés qui s'agitent au-dehors. Du côté de Royan, ancienne gloire de la Belle Époque massacrée par les bombardements alliés de 1945, et plus précisément à Pontaillac. Axel, encore bébé, éprouve un coup de foudre pour sa cousine Mariane, dès le berceau, une petite fille qui le fera longtemps souffrir par ses rapports incestueux avec son frère, le séduisant et cruel Bayard. Son grand-père Alexandre habite une haute maison blanche,  Providence , qui domine la plage de Pontaillac et sa grand-mère Suzanne vit à Mornac dans un manoir penché au-dessus des marais de la Seudre. Après l'enfance à Providence , c'est Bayard qui nous livre - via son Journal intime - son point de vue ironique sur la première partie du récit d'Axel, ce narrateur égocentrique qu'il méprise un peu. Puis, après la mort de Bayard, Axel reprend la plume pour dire ce que fut leur adolescence à trois avec Mariane, dans la maison d'Effondré au bord de la Seine, non loin de Fontainebleau. Le roman suit Axel et Mariane de la naissance jusqu'à l'aube froide de la maturité, à l'âge où Axel tente de se délivrer par l'écriture des démons désenchantés de son passé.